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Marie Claire Tellier

La GRC enquête sur d'anciens pilotes militaires canadiens qui auraient formé des pilotes militaires chinois

Un CF-18 de l'ARC décolle de la BFC Bagotville, au Québec, le 7 juin 2018. (Andrew Vaughan/La Presse Canadienne)

Un CF-18 de l'ARC décolle de la BFC Bagotville, au Québec, le 7 juin 2018. (Andrew Vaughan/La Presse Canadienne)

Par  Andrew Chen

Traduction MCT

La GRC a annoncé qu'elle enquêtait sur d'anciens pilotes de chasse de l'Aviation royale canadienne (ARC) impliqués dans la formation de pilotes militaires chinois.

"La GRC est au courant de l'information selon laquelle d'anciens pilotes de l'ARC ont participé à la formation de pilotes de l'Armée populaire de libération, a déclaré le sergent Kim Chamberland à l'Epoch Times dans un courriel du 5 septembre, mais comme la GRC enquête sur ces incidents, il n'y aura pas d'autres commentaires à ce sujet pour l'instant."

Un rapport du Globe and Mail publié le 5 septembre indique que la police nationale enquête sur trois anciens pilotes de chasse canadiens qui auraient été impliqués dans la formation de pilotes de l'Armée populaire de libération (APL).

La GRC mène des enquêtes sur ces allégations depuis quelques mois et a publié une déclaration similaire en novembre 2022. Cette déclaration faisait suite à une annonce du ministère de la Défense nationale (MDN), le 27 octobre 2022, indiquant qu'il avait ouvert une enquête. Le 7 novembre 2022, le MDN a déclaré à l'Epoch Times que la GRC mènerait l'enquête.

Dans une déclaration distincte adressée à l'Epoch Times le 27 octobre, le ministère de la Défense a indiqué que la loi sur la sécurité de l'information s'appliquait aux membres actuels et anciens des Forces armées canadiennes, soulignant que le non-respect de la loi pouvait avoir des conséquences importantes.
En vertu de cette loi, toute personne reconnue coupable d'un acte criminel est passible d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 14 ans ; les personnes reconnues coupables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire sont passibles d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à un an ou d'une amende pouvant aller jusqu'à 2 000 $, ou des deux à la fois.

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Le MDN l'a réaffirmé dans un courriel adressé à l'Epoch Times le 5 septembre.

"La loi sur la sécurité de l'information s'applique aux membres actuels et anciens, et le non-respect de cette loi peut avoir de graves conséquences. Tout comportement susceptible de nuire aux intérêts nationaux canadiens constitue une violation de cette confiance et sera traité de manière appropriée", a déclaré le ministère.

Le ministère n'a pas fourni de réponse directe lorsqu'on l'a interrogé sur les implications pour la sécurité nationale du fait que d'anciens membres des FAC entraînent des pilotes de l'Armée de libération du peuple. Il a plutôt souligné l'engagement de ses membres à préserver la sécurité nationale.

"En tant qu'institution qui défend les principes démocratiques et l'État de droit, nous faisons confiance aux membres actuels et anciens de la CAF et attendons d'eux qu'ils adhèrent aux valeurs de l'institution", a déclaré le département.

Société sud-africaine

Selon le Globe and Mail, les trois anciens membres de l'ARC qui formeraient des pilotes de chasse de l'APL offriraient leurs services par l'intermédiaire de la Test Flying Academy of South Africa (TFASA).
Le 12 juin, le ministère américain du commerce a ajouté des dizaines d'entreprises, dont la TFASA, à sa liste d'entités, en invoquant des problèmes de sécurité nationale. TFASA a notamment été sanctionnée pour avoir fourni une formation à des pilotes militaires chinois en utilisant des ressources provenant de pays occidentaux et de pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), a indiqué le ministère.

TFASA a ensuite publié une déclaration exprimant sa déception à l'égard des sanctions américaines, mais a déclaré qu'elles n'avaient pas d'impact sur ses activités car elle ne dépend pas des exportations vers les États-Unis.

La société a souligné qu'elle opérait "en toute connaissance des agences de défense et de sécurité de l'OTAN depuis plus d'une décennie". En outre, TFASA a noté que ses communications avec le Federal Bureau of Investigation, l'U.S. Air Force Office of Special Investigation et la Society of Experimental Test Pilots indiquent qu'elle n'a "enfreint aucune loi".

L'entreprise a fait état d'un engagement similaire avec le ministère britannique de la défense (MoD), déclarant que le MoD a confirmé qu'il ne pensait pas que la TFASA était impliquée dans des activités violant la législation britannique en vigueur.

L'Epoch Times a contacté la TFASA pour obtenir des commentaires sur les allégations concernant l'implication des anciens pilotes de chasse canadiens dans la formation des pilotes de l'APL, mais n'a pas reçu de réponse immédiate.

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