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Marie Claire Tellier

La haine israélienne envers les enfants de Gaza est choquante

La haine israélienne envers les enfants de Gaza est choquante

Par  John J. Duncan Jr.

Traduction MCT

La haine de certains en Israël envers la population de Gaza – même envers les jeunes enfants – est tout simplement stupéfiante. S'ils ont un tant soit peu de foi en Dieu, ils devraient implorer son pardon.

Malheureusement, NPR a rapporté jeudi dernier (15 mai) des « frappes aériennes meurtrières, tuant plus de 150 personnes ces derniers jours, dont des dizaines d'enfants ».

Le 9 mai, le journal israélien Haaretz et de nombreuses autres publications ont rapporté une réunion d'une sous-commission de la Commission israélienne des affaires étrangères et de la défense.

L'audition à la Knesset, le Parlement israélien, ne portait pas sur les enfants affamés ou amputés sans anesthésie, mais sur les effets néfastes sur les relations publiques d'Israël.

Parmi les témoins figurait le Dr Sharon Shaul, de NATAN, une organisation caritative internationale d'aide humanitaire.

Le Dr Shaul a déclaré : « Je crois qu'aucun des témoins autour de cette table ne s'inquiète du fait qu'un enfant souffrant ne puisse pas recevoir d'analgésiques, ni même un traitement médical minimal

L'article racontait ensuite qu'Amit Halevi, député à la Knesset et membre du Likoud de Netanyahou, l'avait « interrompue avec colère en lui disant : “Je ne suis pas sûr que vous parliez en notre nom lorsque vous dites que nous voulons soigner chaque enfant et chaque femme.” »

Le médecin a alors répondu qu'elle espérait que le député ne s'opposerait pas à ce qu'un enfant de quatre ans subissant une amputation reçoive des analgésiques. « J'espère que vous ferez preuve de compassion », a déclaré le Dr Shaul.

Cependant, Limor Son Har-Melech, députée à la Knesset, a « pointé le médecin du doigt et a déclaré : “Le seul traitement qui devrait être administré, c’est à vous.” » Un autre député a crié : « Vous êtes le médecin le plus malade que j’aie jamais vu. »

Elad Barashi, producteur de la chaîne israélienne Channel 14, a même surpassé cette haine en écrivant sur les réseaux sociaux début mai : « Bonjour. Qu’il y ait un holocauste à Gaza. »

Dans un autre message, il a écrit : « Je ne comprends pas les gens ici, en Israël, qui ne veulent pas remplir Gaza de chambres à gaz… ou de wagons… et en finir avec cette histoire. Qu’il y ait un holocauste à Gaza. »

Il a ajouté : « Hommes, femmes et enfants – par tous les moyens nécessaires, nous devons simplement mener une Shoah contre eux – oui, relisez-moi ça – H-O-L-O-C-A-U-S-T ! »

Il a déclaré qu'il y avait 2,6 millions de terroristes à Gaza et a écrit : « Sans peur, sans faiblesse – il suffit d'écraser. Éliminer. Massacrer. Aplatir. Démanteler. Briser. Faire voler en éclats.»

Le fanatique Netanyahou a été inculpé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, et pourtant, il est un héros au Congrès grâce à ses contributions à sa campagne. Le reste du monde est massivement opposé au génocide à Gaza.

Dans ma chronique d'il y a deux semaines, j'ai évoqué la lettre signée par les 36 membres du Conseil des députés des Juifs britanniques, qui critiquait ce qu'ils qualifiaient de « gouvernement israélien le plus extrémiste » et déclarait : « Nous sommes contre la guerre

Plus significative encore – presque choquante – est la tribune publiée le 9 mai par Thomas Friedman, chroniqueur de longue date du New York Times, intitulée « Ce gouvernement israélien n'est pas notre allié ».

Friedman a déclaré que Netanyahou a placé sa survie politique personnelle avant les intérêts de sa nation et des États-Unis et a écrit : « Netanyahou n’est pas notre ami. »

Israël n'a jamais bénéficié d'un soutien médiatique aussi important que Friedman au fil des ans. Il écrit pour le New York Times depuis 1981.

Le président Trump a écrit que la libération de l'otage américain Edan Alexander, il y a quelques jours, était « une mesure de bonne foi envers les États-Unis et leurs efforts… pour mettre fin à cette guerre très brutale… ».

Axios a rapporté qu'« Israël n'était pas directement impliqué… et en avait initialement eu connaissance par ses services de renseignement qui espionnent le Hamas.» Cela accrédite les nombreuses informations selon lesquelles Trump en aurait assez d'être manipulé par Netanyahou.

CNN a rapporté le 12 mai que Trump avait « déjà pris Israël de court à plusieurs reprises – en annonçant des négociations avec l'Iran, un accord avec les rebelles houthis du Yémen et des pourparlers directs avec le Hamas », sans compter son récent voyage au Moyen-Orient.

La chronique de Friedman et certaines déclarations et actions de Trump donneront peut-être enfin à certains membres du Congrès le courage de dénoncer la cruauté d'Israël à Gaza.

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