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Marie Claire Tellier

Récapitulatif du 21e jour des audiences sur la Loi sur les mesures d'urgence | Aucune inquiétude quant à la criminalité des convois, selon un fonctionnaire du gouvernement

Récapitulatif du 21e jour des audiences sur la Loi sur les mesures d'urgence | Aucune inquiétude quant à la criminalité des convois, selon un fonctionnaire du gouvernement

Par Harrison Faulkner 

Traduction MCT

Le 21e jour des audiences sur la Loi sur les mesures d'urgence, le solliciteur général adjoint de l'Ontario a témoigné qu'il n'avait eu aucune inquiétude au sujet des crimes violents à aucun moment de la manifestation du convoi Liberté.

L'avocat de la Commission a posé la question suivante à Mario Di Tomasso : " Aviez-vous des préoccupations en matière de sécurité publique au sujet de ce qui se passait à Ottawa le 6 février ?

"Non", a répondu M. Di Tomasso. "Je ne voyais toujours pas d'inquiétude significative concernant les crimes violents graves."

"À aucun moment le chef Sloly (Police d'Ottawa) ou le commissaire Carrique (Police provinciale de l'Ontario) ne m'ont communiqué qu'il y avait des préoccupations importantes en matière de sécurité publique du point de vue de la violence", a également répondu M. Di Tomasso.

Lorsque l'avocat de la Commission lui a demandé s'il pensait que la déclaration  d'urgence de l'Ontario n'était pas suffisante pour mettre fin aux protestations à Ottawa et à Windsor, DiTomasso a nié cette affirmation, déclarant : " Je pensais que la déclaration d'urgence provinciale et les ordres qui en découlaient étaient suffisants pour aider la police à résoudre les problèmes à Ottawa et à Windsor. "

L'avocat a ensuite demandé à M. Di Tomasso s'il était personnellement favorable à l'utilisation de la loi sur les situations d'urgence et M. Di Tomasso a répondu : " Je n'ai jamais changé d'avis quant à savoir si j'étais favorable à la loi, je peux vous dire que les pouvoirs accordés par la loi sur les situations d'urgence étaient utiles et qu'ils ont été utilisés par les forces de l'ordre. "

L'adjoint au solliciteur général de l'Alberta, Marlin Degrand, a témoigné devant Di Tomasso. 

Interrogé par l'avocat du Fonds pour la démocratie Alan Honner, M. Degrand a déclaré que non seulement le gouvernement fédéral avait déjà acheté la majorité du matériel de remorquage nécessaire pour lever le blocus frontalier à Coutts le 13 février, mais que M. Degrand lui-même n'avait jamais été informé par les fonctionnaires fédéraux que le gouvernement fédéral était sur le point d'invoquer la Loi sur les mesures d'urgence.

"À ce moment-là, le 13", a demandé Honner à Degrand, "vous n'aviez aucune idée que le gouvernement fédéral était sur le point d'invoquer la loi sur les situations d'urgence ?".

"C'est exact", a répondu Degrand.

M. Degrand a également témoigné, sous la question de l'avocat de Convoy, Brenden Miller, qu'aucune des dispositions de la loi n'a été utilisée par la GRC de l'Alberta pour lever le blocus frontalier de Coutts.

Un échange de texte entre l'ancien ministre des Transports de l'Alberta, Rajan Sawney, et le maire de Coutts, Jim Willet, a été divulgué devant la commission jeudi. Dans cet échange, M. Sawney interroge M. Willet sur une rumeur, démentie depuis, selon laquelle le chanteur country Paul Brandt et Rebel News utilisaient des hélicoptères pour larguer de la nourriture aux manifestants à la frontière de Coutts. 

Dans cet échange de texte, Sawney demande à Willet : "De la nourriture a-t-elle été parachutée aux manifestants par hélicoptère ?".

Willet répond qu'il ne savait pas si c'était le cas, mais qu'il savait que Rebel News avait loué un hélicoptère.

L'avocat du gouvernement du Canada a demandé à M. Degrand : " Cette notion de Paul Brandt louant un hélicoptère, venant déposer de la nourriture et organisant un concert, c'était de la désinformation, n'est-ce pas ? ".

"Je crois que oui", a répondu M. Degrand. "Nous avons en fait transmis cela à la GRC et ils ont eu des conversations avec le personnel de M. Brandt et ils ont indiqué qu'ils n'avaient pas l'intention d'offrir un concert là-bas."

"Rien n'indique si (Brandt) a fait ce qu'on a dit qu'il avait fait, et même si c'était le cas, cela se serait produit avant que les aviateurs ne soient informés des restrictions de l'espace aérien", a également déclaré Degrand.

Que se passe-t-il ensuite ?

Les audiences publiques reprennent le lundi 14 novembre à 9 h 30 HE.

Des représentants de la GRC et d'autres hauts responsables de l'application de la loi doivent témoigner, notamment la commissaire de la GRC, Brenda Lucki.

True North continuera à fournir une couverture quotidienne de la Commission d'urgence de l'ordre public.

Trudeau a dit à Ford que la police n'avait pas besoin de plus d'"outils" pour faire face aux manifestations Lors d'un appel téléphonique entre le premier ministre Justin Trudeau et le premier ministre de l'Ontario Doug Ford quelques jours avant que le gouvernement fédéral n'invoque la Loi sur les mesures d'urgence, M. Trudeau a dit à M. Ford que la police n'avait pas besoin de pouvoirs juridiques supplémentaires pour lever le blocus du pont Ambassador. Andrew Lawton de True North discute de cette révélation avec l'avocat Mark Joseph du Fonds pour la démocratie.

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