Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Marie Claire Tellier

L'expérience collective sur la planète Terre

L'expérience collective sur la planète Terre

Par Jon Rappoport

Traduction MCT
 

Lorsque toute conscience de groupe obsessionnelle sur Terre sera terminée, épuisée, lorsqu'elle admettra sa défaite, alors une ère différente émergera. Mais pour l'instant, nous sommes au milieu de l'expérience collective.

Sentimentalisme de haut vol, dépendance profonde à l'égard d'autrui, répression secrète : tout cela est à l'ordre du jour.

Combien de temps avant que l'ère collective ne se termine ? Une centaine d'années ? Mille ans ? La réponse est : aussi longtemps qu'il faudra pour que chaque humain réalise que l'expérience a échoué, et pourquoi.

La raison est claire : l'individu a été négligé. Il a été dévalorisé. Il a été attrapé et intégré dans des groupes. Son pouvoir créatif a été compromis afin de s'intégrer.

La majorité du monde croit encore à cette approche, comme si les solutions ultimes et définitives que nous recherchons tous découlaient de bons groupes.

Il s'agit là d'un pur contrôle mental, car les bons groupes se transforment en mauvais, et vice versa, dans la pièce de théâtre en cours appelée réalité.

Les idéaux sont déformés, les infiltrés subvertissent les plans, les leçons sont ignorées, et tout ce désordre se répète à nouveau.

Ce qui a constitué un triomphe du bien sur le mal à un moment donné est orienté vers un autre collectif, dont les objectifs sont "un meilleur type de contrôle".

Les plus illusoires d'entre nous croient que nous sommes toujours à la veille d'une percée finale. 

Mais il n'y a pas de "nous" pour faire cette percée.

Elle vient à chaque personne par elle-même. Et elle n'arrive pas sous la poussée d'une force extérieure, mais à la suite d'une lutte personnelle, accompagnée d'intuitions qu'aucun organisme extérieur ne vient confirmer.

S'il faut mille ans pour mettre un terme à cette illusion collective, il n'y a pas lieu de s'en inquiéter.

Au contraire, il faut simplement comprendre que toutes les expériences ont une fin, tout comme la méthode de pensée sur laquelle elles reposent.

Un, dix ou cent effondrements de civilisation, et la reconstruction qui en résulte, ne suffisent pas.

Le modèle perdure.

Il ne peut se dissoudre que lorsqu'un nombre écrasant d'individus, chacun à sa manière, sans auto-illusion, constate sa faillite.

Le "nous" et le "groupe" ne sont que des atermoiements et des couvertures étalées sur les premières pages de l'esprit.

Se battre pour ce qui est juste, ici et maintenant, est vital. Mais cela n'empêche pas de savoir que, tant que les gens feront une fixation sur les groupes comme étant la réponse, le problème sous-jacent persistera.

C'est pourquoi, dans le cadre de mes recherches au cours des dernières décennies, j'ai exploré ce que l'on appelle communément la Matrice, du point de vue de la libération de l'individu.

La première étape consiste à comprendre la Matrice comme une "œuvre d'art" perverse permanente et à en examiner les rouages.

Source

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article