Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Marie Claire Tellier

Le plus grand scandale de la carrière politique de M. Trudeau - potentiellement le plus grand scandale politique de l'histoire du Canada - est en train de se dérouler.

Le plus grand scandale de la carrière politique de M. Trudeau - potentiellement le plus grand scandale politique de l'histoire du Canada - est en train de se dérouler.

Par  True North

Traduction MCT

Mais un très grand nombre de Canadiens l'ignorent. 

Savez-vous que M. Trudeau lui-même a dû témoigner hier devant la commission d'enquête publique sur l'ingérence électorale étrangère ? 

On peut vous pardonner si vous ne le saviez pas. 

Avec les nouveaux scandales qui éclatent chaque jour, les gens sont épuisés et peuvent faire abstraction de tout cela. 

Et bien sûr, vous ne pouvez pas compter sur les médias traditionnels de Trudeau, achetés et payés, pour rapporter la vérité !

Mettons les choses au point, rapidement :

En 2017, le conseiller canadien à la sécurité nationale a rédigé un mémo à l'intention de Trudeau dans lequel il déclarait que des agents chinois "aidaient des candidats canadiens qui se présentaient à des postes politiques" et qu'il existait des preuves documentées que la Chine tentait d'infiltrer "tous les niveaux de gouvernement".

En 2019, Trudeau a reçu un rapport classifié du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement, l'avertissant que des fonctionnaires à tous les niveaux du gouvernement étaient ciblés et que le gouvernement avait été "lent à réagir à la menace d'ingérence étrangère" et qu'il "devait faire mieux."

Quelques semaines seulement avant les élections de 2019, des responsables de la sécurité auraient donné une "séance d'information urgente et classifiée" aux responsables du parti libéral pour les avertir que l'un de leurs candidats, Han Dong, faisait partie d'un réseau chinois d'ingérence étrangère.

Le fait que ce briefing ait été ignoré par des initiés libéraux clés a été révélé plus tôt cette année, et c'est ce qui a finalement conduit à cette enquête publique. 

Une chose est claire comme de l'eau de roche : il y a eu des tentatives d'ingérence étrangère. Le SCRS a informé M. Trudeau que la Chine "s'est ingérée clandestinement et de manière trompeuse dans les élections générales de 2019 et de 2021".

Alors pourquoi Trudeau n'a-t-il pas agi - ou au moins informé les Canadiens de l'ingérence dans leurs élections ?

Les témoignages recueillis dans le cadre de cette enquête n'ont pas permis de répondre à cette question. 

En fait, ils ne font que soulever d'autres questions :

Han Dong a admis qu'il ne savait pas qui avait organisé ou payé un bus d'étudiants internationaux parlant le mandarin pour qu'ils votent pour lui dans sa course à l'investiture de 2019.

Le chef de cabinet adjoint de Trudeau, Brian Clow, a révélé que "la plupart des informations contenues dans ce document [du SCRS] [...] ne nous ont pas été communiquées dans ce [briefing fourni par le SCRS] - en particulier les conclusions très brutales". En d'autres termes, personne au sein du cabinet du Premier ministre n'a lu le document. Ils ont simplement entendu le briefing, l'ont ignoré et ont continué leur travail. 

La députée libérale Karina Gould - qui était ministre des institutions démocratiques en 2019 - a témoigné qu'elle n'avait jamais été informée pendant ou après les élections fédérales de 2019 sur les allégations d'ingérence étrangère.

La chef de cabinet de M. Trudeau, Katie Telford, a confirmé qu'elle n'accordait pas beaucoup d'importance aux évaluations des renseignements de sécurité nationale et a ajouté : "Je ne peux pas fournir d'informations sur ce dont j'ai été informée dans un cadre public."

Il est clair qu'il y a quelque chose qui cloche. 

En raison de ces versions contradictoires des événements, le chef de l'agence d'espionnage du Canada a été rappelé pour une seconde comparution devant la commission d'enquête publique.

Cette histoire est loin d'être terminée.

Les Canadiens méritent de connaître la vérité.

Mais comment la CBC a-t-elle couvert ce scandale ? 

Comme on pouvait s'y attendre, avec un titre qui passe sous silence tous ces témoignages et répète consciencieusement les points de discussion de M. Trudeau :

Le Premier ministre déclare à l'enquête sur l'ingérence étrangère que le gouvernement a les mains liées en ce qui concerne les fuites de renseignements dans les médias.

M. Trudeau a déclaré que le gouvernement ne pouvait pas "rectifier le tir" sans donner à ses adversaires l'accès aux renseignements canadiens.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article